CERCLE DE LECTURE DU 26 SEPTEMBRE 2023

JOSIANE

La maison des Levasseur de Julie Rivard

En 1958 la famille Levasseur hérite d’une maison ancestrale située au Nord de la ville de Québec au creux d’une forêt aux bords d’un lac. La maison est majestueuse mais négligée, il faut la rénover. En quittant leur village pour ce coin de pays, les parents et leurs 3 filles vont avoir des différents plus ou moins dramatiques, bouleversant leur vie à des degrés différents

J’ai eu du mal à entrer dans cette histoire, mélange de mots anglais, longueurs mais je voulais connaître la fin.

Les Pionnières de Anna Jacobs

Irlande dans les années 1860 Keara enceinte de son maître et sous la contrainte va traverser les océans pour gagner l’Australie et pourra rechercher ses 2 sœurs elles aussi parties dans ce grand pays. Mark Gibson, qui doit fuir le Lancashire pour échapper à son beau-père, va s’exiler en Australie, ils vont se rencontrer après avoir traversé de nombreuses embûches

Clair de lune de Mélanie Lebas

Une romance historique sous fond de résistance durant la 2ème guerre mondiale. Juliette alias Claire pianiste va se rapprocher du violoniste allemand Von Stein après avoir accepté d’espionner pour son frère Etienne résistant à Paris.

La vengeance en héritage de Martine Delomme

Manuella Boucher, chef d’entreprise dans le Doubs, meurt lors d’une soirée par des invités prestigieux pour célébrer le succès international de sa Société qui se trouve être un des plus grands groupes de fromagerie de France.

Le capitaine Clémence Rossi est chargée de découvrir l’assassin.

J’ai lu certains livres que l’on avait présenté aux différentes réunions :

Quand tu écouteras cette chanson de Lola Lafon

Pour ma part j’ai pensé à des philosophes qui se reportent sur des citations de divers auteurs ou autrices en se posant des questions sur ce qu’aurait pensé ou fait Anne Franck, Ecrit fluide, et qui laisse beaucoup de questions sans réponse

JILL

Le Cœur noir d’encre

(traduction du titre en Anglais car pour le moment il n’a pas encore été traduit en Français).

JK Rowling s’est fait connaître avec la série des Harry Potter, mais elle a plus d’une corde à son arc ! Après un essai de roman qui n’avait pas beaucoup plu, elle s’est mise à écrire une série policière basée à Londres.

Le détective privé Cormoran Strike, d’origine cornouaillaise, est un ancien soldat qui a perdu le bas d’une jambe dans une explosion en Afghanistan. L’autre élément du duo, Robin Ellacott, a démarré en tant que secrétaire intérimaire, elle qui avait un passé traumatisant. Elle voulait devenir détective, et elle réalise son rêve au bout de quelques enquêtes où elle apporte son instinct féminin, et l’agence s’agrandit.

Strike a une prothèse qui lui fait plein de misères quand il doit poursuivre des suspects à pied, et c'est un grand ours (et beau) qui ne veut pas la pitié des autres. Il a une ex-femme richissime et gâtée et une mère hippie. Robin quant à elle a un petit ami qui n’aime pas du tout qu’elle travaille pour Strike. Voilà donc le décor posé.

Ce cinquième tome est particulier, j’avais envie d’en parler parce qu’il touche à un domaine qui est devenu prépondérant dans ce monde des réseaux sociaux.

Dans le titre le Cœur d’encre noir est en fait un personnage d'un dessin animé que des jeunes ont créé, qui a fait un tabac avec plein de personnages bizarres. Ça se passe dans le cimetière de Highgate à Londres qui est aussi connue que le Père Lachaise, où ce cœur est censé se balader entre les pierres tombales la nuit, parmi d’autres personnages dont un fantôme, bien sûr ! ils sont un peu comme dans un jeu vidéo et justement il y a des gens qui décide d'en faire un jeu vidéo et bon, ça ne plaît pas à tout le monde, et donc il y a un meurtre au cimetière.

Ce livre m’a interpelée parce que les suspects y sont aussi des joueurs dont les identités sont cachées par des noms d’alias. Certains sont des modérateurs c'est-à-dire des seconds à l’administrateur du jeu, et eux aussi sont cachés derrière des pseudonymes. Le créateur du jeu, l’administrateur, a décidé dès le départ que la règle de base, la règle numéro quatorze, interdit toute divulgation d’information personnelle permettant d’identifier qui que ce soit.

Cela permet donc à tout le monde d’être anonyme et donc, de pouvoir dire ce qu’on veut, même des menaces de mort, impunément, à condition qu’un modérateur ou l’administrateur le permette.

Au départ donc il y a la créatrice du dessin animé qui est trouvée morte d’un coup de couteau et son co-créateur, qui était son compagnon au début, est à côté d'elle, lui aussi a pris un coup de couteau et il est entre la vie et la mort à l'hôpital.

J'ai trouvé fascinant que pendant tout le livre, on suit les échanges au sein du jeu vidéo, certains se déroulant en parallèle. C’est plus compliqué à lire c’est vrai. Mais j’ai trouvé très instructif la façon dont des gens peuvent influencer tout une meute d’individus à faire des choses monstrueuses, juste en insinuant qu’il faut le faire si on ne veut pas se faire virer du jeu !

On arrive donc à comprendre le mal que peuvent faire les réseaux sociaux, les gens qui dépriment, tout ça parce que on les harcèle à travers les réseaux sociaux et de manière anonyme.

Il semble que JK Rowling a trouvé l’inspiration pour ce tome à travers sa propre expérience : elle avait posté un tweet à propos des transgenres, qui a été mal interprété et qui lui a valu des menaces de mort … c’est pour cela qu’elle a choisi ce thème pour son roman.

Dans le genre des polars on peut trouver d’une part, des assez creux comme des romans de gare, et d’autre part des polars dont l’auteur a vraiment cherché à créer une histoire. Encore mieux, certains font évoluer la vie des personnages principaux d’un tome au suivant, et quand c’est convainquant, c’est forcément très vendeur – celui-ci en fait partie !

MARIE-ODILE

Les contemplées de Pauline Hiller

Un livre auto biographique bouleversant sur la condition féminine en Tunisie, pays patriarcal où des femmes sont emprisonnées de manière expéditive et arbitraire.

A l’issue d’une manifestation, une jeune française activiste est arrêtée et conduite à la prison des femmes de TUNIS. Elle découvre un nouvel ordre du monde et des règles dans une langue qu’elle ne comprend pas. Elle se retrouve dans une cellule avec 28 codétenues. Parmi ces femmes, des tueuses, des voleuses, des victimes d’erreur judiciaires qui lui racontent au fil des jours leur vérité. Elle leur lit les lignes de la main et se fait accepter au sein du groupe. Elle décrypte parfaitement le côté humain de chacune, leurs angoisses, leurs peines.

Son style est captivant et merveilleusement décrit, je me suis vraiment régalée à relire des phrases tellement bien tournées.

Pauline Hiller a mis dix ans à écrire ce livre

On regrettera plus tard de Agnès Ledig

Valentine, un soir d'orage, accueille deux naufragés de la route : Eric et sa fille Anna-NIna. Valentine est une solitaire, hyperactive, institutrice. Elle est hyperactive dans la vie courante (poterie, écriture, bricolage, jardinage, conserves, confitures etc.....) Eric est veuf depuis 7 ans puisque sa femme, Hélène, est morte des suites de son accouchement, depuis le décès de sa femme il va par monts et par vaux dans une roulotte menée par deux chevaux, il vit seul avec sa fille à qui il enseigne tout ce qui peut être utile à une gamine de 7 ans qui se révèle bien en avance pour son âge. Valentine a comme grand ami, Gaël, instituteur dans la même école, son complice, son conseiller, depuis les années lycée, un homme au cœur tendre qui aime sa femme. Il encourage Valentine à prendre Anna-Nina à l’école. Elle s’y intègre parfaitement et n’a plus envie de repartir seule avec son papa.

Elle devient brillante et s’attache de plus en plus à Valentine.

Le soldat désaccordé de Gilles Marchand

Dans les années 1920, un ancien combattant français rentré manchot de la guerre s'est donné pour mission de rechercher les soldats dont on a perdu la trace. A son retour, son épouse est morte de la grippe espagnole. Il ne s’en est jamais remis.

Parmi les enquêtes, il y a celle que lui a confié une certaine Mme Joplain : retrouver son fils Émile, qui n'est jamais revenu de la guerre… Il était l’héritier d'une dynastie bourgeoise, s'est amouraché dès 1907 de Lucie, gracieuse alsacienne, fille sans dot des Hamel, modestes employés de maison. Madame Joplain mère veillait à ce que son fils oublie Lucie. La guerre devait séparer Emile et Lucie. IL nous ramène sur le champ de bataille, à la recherche de pistes permettant de retrouver les nombreux disparus de la guerre. Une recherche de témoignages qui nous ramène dans les tranchées, entouré de corps mutilés, de sang, de boue et d'explosions…un massacre dont certains sont revenus, mais jamais indemnes… hantés à jamais par l'horreur de la première guerre mondiale. Heureusement, au milieu de cette boucherie sans nom, l'enquêteur découvre qu'Émile Joplain était un poète qui écrivait chaque jour à sa bien-aimée, qu'il avait juré d'épouser après la guerre. Cette jeune femme est partie à sa recherche sur les champs de bataille. Elle a été baptisée « Fille de la Lune.

L’alphabet du silence de Delphine Minoui

Göktay est professeur à l'université du Bosphore à Istanbul. Idéaliste, adoré de ses étudiants, il a séduit Ayla, professeure de français, avec un poème. La vie est douce quand on est jeunes, amoureux et parents comblés d'une petite fille. Mais Göktay refuse de vivre dans une bulle.

Pour avoir signé une pétition de plus, une pétition de trop, il est arrêté et jeté en prison. La répression menée par le président Erdogan s'abat, féroce et violente. Des milliers d'activistes, de journalistes, de fonctionnaires et d'universitaires sont réduits au silence par un pouvoir cynique, habile à manipuler l'opinion. Ayla s'était toujours retenue de s'engager : le confort du quotidien et sa famille comptaient par-dessus tout. Bouleversée de voir Göktay sombrer dans le désespoir et révoltée par l'injustice, elle décide de reprendre le flambeau.

La vrai vie d’Alice Dieudonné

La vraie vie est un premier roman, écrit par une jeune auteure belge.

Cette histoire nous conte les émotions de la jeune narratrice âgée de 10 ans lorsque nous la découvrons dans sa famille entre un père chasseur, avide de sang, parfois violent et une mère soumise qui reçoit les coups de son mari sans se révolter, seuls quelques cris ou gémissements lui échappent. Au milieu du chaos, les enfants résistent plutôt bien, partageant leurs jeux dans les épaves des voitures de la casse voisine en attendant la musique annonçant le marchand de glaces, jusqu'à l'accident dont ils seront témoins, qui laissera le petit garçon au bord de la folie. A partir de ce terrible évènement, il s’enferme sur lui-même et s’intéresse aux armes de son père que ce dernier entraîne au stand de tir.

Autour d’eux, des animaux sont tués…

Quant à notre fillette, elle est brillante en classe et son professeur lui conseille de prendre des cours avec un vieux professeur de physique. Elle est bien sûr persuadée que son père ne sera pas d’accord.

Elle a trouvé le moyen de se faire un peu d’argent en faisant du babysitting et de s’offrir ces cours.

Son père est licencié de son entreprise et la violence devient croissante surtout sur leur mère.

JOELLE

Une belle vie –Virginie Grimaldi

Une maison familiale au pays basque, pleine des souvenirs de vacances auprès d’une grand-mère affectueuse qui s’est occupée d’Emma et Agathe avec patience et amour. Mais Mima décède et il faut vider la maison en une semaine.

Cette maison de vacances, pleine de leur passé qui revient et alterne avec le présent, permet aux 2 sœurs de se parler. Elles ont été liées par des liens très forts mais également des tensions les ont éloignées.

Emma, l’ainée, a pris soin d’Agathe car leur mère n’était guère présente. Elle est protectrice envers sa jeune sœur, Agathe, beaucoup plus libre. Un jour elle en a eu assez de porter sa jeune sœur fantasque à bout de bras et a décidé de s’éloigner pour s’occuper d’elle de son mari et de ses enfants et elle part à des kilomètres.

5 ans ont passés sans qu’elles se voient ou se parlent. Agathe est instable, célibataire et sans enfant. La cohabitation parait compliquée.

Leurs retrouvailles permettent de parler du passé, Dans ce passé qui éclaire les non-dits du présent elles doivent faire le tri dans leurs souvenirs.

Le meilleur est à venir -Françoise Bourdin

Quand Axel, son mari, lui a proposé quitter Paris et de déménager dans le vieux manoir normand, un peu délabré dont il a hérité, Margaux a dit oui.

Les enfants auront plus de place aux Engoulevents. Lui est historien et n’a besoin que d’une bonne connexion internet et une bibliothèque. Elle est décoratrice et retrouvera sûrement facilement des clients en Normandie.

Mais la vraie raison qui lui fait accepter ce départ c’est qu’elle a eu une aventure qu’elle regrette encore et elle voudrait donner une nouvelle chance à son couple.

Le manoir est précaire et Axel voudrait transformer une partie du domaine en gîtes de charme. Par contre, les enfants s’y épanouissent.

Gabriel, l’amant de Margaux, voudrait la revoir et multiplie les possibilités pour la rencontrer.

Axel est excédé de cette assiduité bien que la liaison soit finie.

Arrivera-t-il a pardonner à Margaux et tourner la page ? C’est ce qu’elle souhaite.

CORINNE

Le bureau des éclaircissements des destins  -NOHANT Gaëlle
Au cœur de l’Allemagne, l’ITS  est le plus grand centre de documentation sur les persécutions nazies.

La jeune Irène y trouve un emploi en 1990 et se découvre une vocation pour le travail d’investigation.

Méticuleuse, elle se laisse happer par ses dossiers, au regret de son fils qu’elle élève seule depuis son divorce.

A l'automne 2016, Irène se voit confier une mission inédite : restituer les milliers d’objets dont le centre a hérité à la libération des camps. : Un Pierrot de tissu terni, un médaillon, un mouchoir brodé… Chaque objet, même modeste, renferme ses secrets. Il faut retrouver la trace de son propriétaire déporté, afin de le remettre à ses descendants.

Au fil de ses enquêtes, Irène se heurte aussi aux mystères du Centre et à son propre passé. Cherchant les disparus, elle rencontre ses contemporains qui la bouleversent et la guident, de Varsovie à Paris, en passant par Berlin ou l’Argentine.

Au bout du chemin, comment les vivants recevront-ils ces objets ?

Le bureau d’éclaircissement des destins, c’est le fil qui unit ces trajectoires individuelles à la mémoire collective de l’Europe.

La multitude des personnages complexifie un peu la lecture mais il s’agit d’une fresque brillamment composée et d’une grande intensité émotionnelle.

GREGOIRE ET LE LIBRAIRE de Marc ROGER  (coup de cœur aussi pour Marie-Odile)

Ancien libraire, monsieur Picquier s'est vu contraint de déménager ses 3000 livres dans son nouveau petit chez lui depuis son installation dans un EHPAD.

Mais voilà, il ne peut plus profiter seul de sa passion, puisque la maladie de Parkinson l'empêche de lire, et il va devoir demander de l'aide à l'apprenti cuisinier, Grégoire, qui va découvrir avec ce vieux maître les joies de la lecture.

Grégoire et le vieux libraire, c'est la rencontre inattendue et improbable entre un adolescent et un vieux libraire.

L’un n'a jamais aimé lire, l'autre a pour seule richesse sa passion des livres. Ce trésor enfoui, Grégoire va peu à peu le découvrir en faisant, chaque jour, la lecture au vieil homme.

L’auteur de ce livre, est un amoureux des mots, un lecteur public qui va de librairie en bibliothèque.

Dans ce premier roman émouvant et drôle, il communique son enchantement pour la lecture, qui nous relie les uns aux autres.

Je suis venue te dire de KAFKA Cynthia

C’est le parcours d'une jeune femme sur les chemins de la compréhension et du pardon.

Mais comment trouver la force du pardon quand on s’est construit sur la colère ?

A 28 ans, la vie de Rose est sans charme ni éclat mais elle connaît la cause de ce désastre : son père.
Après dix ans d'absence, elle regagne sa ville natale à la rencontre de ce père tant détesté pour régler ses comptes, libérer une parole trop longtemps enfouie et enfin se reconstruire.

Mais elle le découvre en soins palliatifs, dans l’incapacité de répondre à ses questions, ne pouvant que l’écouter.

Entre ses croyances d’enfant et ses rancœurs d’adulte, Rose part à la découverte de l’autre pour s’accepter.

Il s’agit d’un roman  « feel good » qui aborde des sujets délicats et douloureux avec légèreté et justesse.

Ce livre est également le récit d’une amitié, de la rencontre de personnages attachants qui se retrouvent après plusieurs années et qui vont s’entraider et se rapprocher au fil des pages.

MICHELE

" Chaleur humaine" de Serge JONCOUR

En 4ème de couverture, il est dit qu'il s'agit d'un " roman total » 

Ce qui m'a laissée perplexe.

Selon la définition un roman total est un ouvrage dont la composition est fantasque, avec des retours en arrière qui font découvrir un événement ou un personnage sous un autre angle, offrant ainsi une vision stéréoscopique de la réalité.

Le livre de Serge Joncour explore le passé, certes, mais il est écrit dans une chronologie presque parfaite, entre les mois de janvier et de mars 2020.

Alexandre a repris la ferme de ses parents. Il vit seul, par intermittence avec Constanze, son amour de toujours.

Ses parents habitent la maison d'à côté. Vie calme et heureuse, de travail dans le respect de la nature.

Mais le coronavirus commence à affoler le monde et le confinement est décidé.

Ses trois sœurs, avec qui il est en froid depuis des années, souhaitent revenir à la ferme pour y être plus en sécurité qu'à Paris, Toulouse ou Rodez où elles résident et travaillent.

La cohabitation s'annonce difficile.

Mais au-delà de cette histoire familiale, Serge Joncour parle avec finesse, force, humour, du drame global de notre société.

La Covid a changé la face du monde, et la nature des relations humaines.

Tout au long de cette lecture passionnante, nous revivons des souvenirs personnels de cette période si étrange.

La Nature est la grande héroïne de ce livre, ainsi qu'Alexandre, solide, solaire, les parents, forts et indulgents, et... trois adorables chiots.

En annexe de ce résumé, je voudrais ajouter une phrase de Matéo, le neveu si intelligent :

" Le monde s'arrêtera de plus en plus souvent. Un jour parce qu'il n'y aura plus d'eau pour refroidir les centrales, un autre parce qu'il y aura trop de vent pour les éoliennes, ou plus une goutte de pétrole, ou une guerre mondiale.

Le monde n'arrêtera pas de s'arrêter. Depuis le réchauffement climatique l'humanité est en CDD. "

Je voulais dire aussi que pendant le confinement l'air était devenu plus léger, la lagune de Venise plus propre, les animaux et la nature avaient repris courage...

Enfin, m'était revenue, dans la tirade d'Hamlet :

"And the insolence of office".

Et la morgue des gens en place...

Il y eut pendant cette période la morgue de " sachants ", les infectiologues qui pullulaient sur les plateaux de télévision, et, en contrepoint, les politiques en plein désarroi.

A posteriori, c'était comique, non?

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